8
Razaslje
1570, la base lunaire
.....
Chaque jours, ne nous parviennent que des nouvelles inquiétantes et accablantes. On entend dire que, dans un village proche de notre zone, il y a eu des exactions. Des civils ont été mutilés et tués, une infirmière violée. L’horreur est bien là, toute proche. Sans dire mot, nous nous serons les coudes pour supporter l’intolérable. Même si nous sommes des soldats entraînés techniquement et physiquement à endurer beaucoup d’épreuves, l'aspect psychologique de celle-ci dépasse toute attente. Jours après jours, nous sommes envahis mentalement par ce climat délétère. Nous apprenons que des camarades de la compagnie du génie ont été victimes de l'explosion d'une mine anti-personnel. Il y a des blessés. On connaît ces gars car ils viennent souvent sur nos positions. Nous avons partagé ensemble une petite bière à plusieurs reprises. Je connais particulièrement bien l'un des sergents de cette unité car nous avons fait une formation montagne ensemble à Chamonix l’été précédent. On avait fait des courses intéressantes dans le massif du Mont-Blanc et je garde un excellent souvenir de ce stage. Il y avait parmi nous des légionnaires du 2eme régiment étranger de parachutistes et l’ambiance était exceptionnelle. ...
Maintenant, comble d'inquiétude, j'apprends stupéfait que mon camarade du génie a été touché à une jambe par un éclat de mine et qu'il est hospitalisé à l’hôpital de Sarajevo. Forcément, il va moins bien grimper et galoper en montagne maintenant. Je suis triste pour lui et j’espère qu’un truc pareil ne m’arrivera pas. J'obtiens difficilement de ses nouvelles. Heureusement, quelques temps plus tard j'apprends qu’il n‘a pas été rapatrié en France et qu’il va bientôt rejoindre son unité pour poursuivre la mission. J’en déduis donc que sa blessure n’est pas trop grave et je suis alors impatient de le revoir parmi nous. Je le retrouve effectivement une bonne dizaine de jours plus tard de passage sur une de nos positions. Il n'a pas bonne mine et il boite un peu. Il a bien pris un éclat de mine anti-personnel dans le genou. Il me montre sa cicatrice toute fraîche. Il m'explique vaguement les circonstances de l’accident. Avec sa section de déminage, ils se sont retrouvés dans un champ de mines et l’une d’elles a explosé à proximité. Ils ont eu de la chance car il n'y a que des blessés légers mais les conséquences auraient pu être plus dramatiques. En plaisantant, je fais allusion au fait qu’il va certainement recevoir une citation pour blessure de guerre. Apparemment, il n'en sera rien. ....
Cette unité du génie a en charge les interventions de déminage dans notre zone. Ils sont donc amenés à se déplacer quotidiennement en long et en large, un peu partout, pour contrôler ce qui doit l’être. Elle paiera un lourd tribut à la fin du mandat. Je déduis de cette affaire qu’il faut vraiment faire attention, notre marge de manœuvre est finalement très réduite. Si l'on s’écarte d'un pas des sentiers battus et que survient un incident, on peut nous le reprocher très facilement et être sanctionné. Cette mission, c´est celle de tout les paradoxes et de tout les contrastes. Nous bénéficions d'une grande liberté et autonomie sur nos positions car nous sommes très souvent complètement isolés et éloignés de nos supérieurs. Cela s’explique évidemment par le manque de moyens en hommes sur le terrain. On nous demande beaucoup, en particuliers aux militaires du rang qui inlassablement montent la garde jour et nuit sur les positions. A la longue, cela devient épuisant pour ces hommes qui manquent de sommeil et subissent un état de stress constant. De facto, le commandement est obligé d’accorder une grande confiance à l’encadrement sur le terrain et de prier pour que tout se passe bien . Malheureusement ce ne sera pas toujours le cas. Pour nous sur le terrain, le revers de la médaille, c'est d’être en permanence dans le collimateur pour un manquement à la discipline en cas de pépin s’il est avéré que l'on a pris des initiatives malheureuses. ....
Chaque jours, ne nous parviennent que des nouvelles inquiétantes et accablantes. On entend dire que, dans un village proche de notre zone, il y a eu des exactions. Des civils ont été mutilés et tués, une infirmière violée. L’horreur est bien là, toute proche. Sans dire mot, nous nous serons les coudes pour supporter l’intolérable. Même si nous sommes des soldats entraînés techniquement et physiquement à endurer beaucoup d’épreuves, l'aspect psychologique de celle-ci dépasse toute attente. Jours après jours, nous sommes envahis mentalement par ce climat délétère. Nous apprenons que des camarades de la compagnie du génie ont été victimes de l'explosion d'une mine anti-personnel. Il y a des blessés. On connaît ces gars car ils viennent souvent sur nos positions. Nous avons partagé ensemble une petite bière à plusieurs reprises. Je connais particulièrement bien l'un des sergents de cette unité car nous avons fait une formation montagne ensemble à Chamonix l’été précédent. On avait fait des courses intéressantes dans le massif du Mont-Blanc et je garde un excellent souvenir de ce stage. Il y avait parmi nous des légionnaires du 2eme régiment étranger de parachutistes et l’ambiance était exceptionnelle. ...
Maintenant, comble d'inquiétude, j'apprends stupéfait que mon camarade du génie a été touché à une jambe par un éclat de mine et qu'il est hospitalisé à l’hôpital de Sarajevo. Forcément, il va moins bien grimper et galoper en montagne maintenant. Je suis triste pour lui et j’espère qu’un truc pareil ne m’arrivera pas. J'obtiens difficilement de ses nouvelles. Heureusement, quelques temps plus tard j'apprends qu’il n‘a pas été rapatrié en France et qu’il va bientôt rejoindre son unité pour poursuivre la mission. J’en déduis donc que sa blessure n’est pas trop grave et je suis alors impatient de le revoir parmi nous. Je le retrouve effectivement une bonne dizaine de jours plus tard de passage sur une de nos positions. Il n'a pas bonne mine et il boite un peu. Il a bien pris un éclat de mine anti-personnel dans le genou. Il me montre sa cicatrice toute fraîche. Il m'explique vaguement les circonstances de l’accident. Avec sa section de déminage, ils se sont retrouvés dans un champ de mines et l’une d’elles a explosé à proximité. Ils ont eu de la chance car il n'y a que des blessés légers mais les conséquences auraient pu être plus dramatiques. En plaisantant, je fais allusion au fait qu’il va certainement recevoir une citation pour blessure de guerre. Apparemment, il n'en sera rien. ....
Cette unité du génie a en charge les interventions de déminage dans notre zone. Ils sont donc amenés à se déplacer quotidiennement en long et en large, un peu partout, pour contrôler ce qui doit l’être. Elle paiera un lourd tribut à la fin du mandat. Je déduis de cette affaire qu’il faut vraiment faire attention, notre marge de manœuvre est finalement très réduite. Si l'on s’écarte d'un pas des sentiers battus et que survient un incident, on peut nous le reprocher très facilement et être sanctionné. Cette mission, c´est celle de tout les paradoxes et de tout les contrastes. Nous bénéficions d'une grande liberté et autonomie sur nos positions car nous sommes très souvent complètement isolés et éloignés de nos supérieurs. Cela s’explique évidemment par le manque de moyens en hommes sur le terrain. On nous demande beaucoup, en particuliers aux militaires du rang qui inlassablement montent la garde jour et nuit sur les positions. A la longue, cela devient épuisant pour ces hommes qui manquent de sommeil et subissent un état de stress constant. De facto, le commandement est obligé d’accorder une grande confiance à l’encadrement sur le terrain et de prier pour que tout se passe bien . Malheureusement ce ne sera pas toujours le cas. Pour nous sur le terrain, le revers de la médaille, c'est d’être en permanence dans le collimateur pour un manquement à la discipline en cas de pépin s’il est avéré que l'on a pris des initiatives malheureuses. ....
La
perspective d'un hiver sur les Monts Igman ne réjouit personne dans
nos rangs. Notre confort est plus que précaire. En ce mois de
novembre 1994, les premières neiges tombent et les températures
dégringolent. Au petit matin, il faut souvent casser la glace pour
avoir de l’eau. Nos organismes souffrent de plus en plus. Notre
équipement et nos vêtements nous protègent relativement
efficacement de ce froid mais pas complètement. Nous commençons
sérieusement à souffrir des mains et des pieds. Et sans
cesse, on cherche des solutions pour se réchauffer. Les poêles à
bois dans les postes ne nous sont plus que d'un modeste secours, mais
c'est mieux que rien et ils ont quand même le mérite d’être là.
Heureusement, la neige n'est pas encore suffisamment abondante et au
moindre rayon de soleil, elle a tendance à fondre un peu. Mais le
sol est de plus en plus gelé, annonçant un hiver rigoureux. Le
colonel nous avait prévenus, nous allons souffrir ensemble dans
l’hiver de Sarajevo. Ce froid glacial a fini par calmer les ardeurs
des valeureux combattants. On entend de moins en moins de coup de
feu, ce qui est une très bonne chose en soi, même si cela ramène
peu a peu notre quotidien à une certaine monotonie détestable. La
nostalgie du fracas des tirs de mortiers et des armes automatiques
s’installe de façon insidieuse et subversive dans mon esprit. J’en
arrive à me demander si je ne préfère pas cela à ce froid qui
fige tout et glace les sangs.
Pour
nous permettre de passer l'hiver sur ces montagnes dans des
conditions humaines acceptables, le commandement avec l’aval des
hautes autorités a donc décidé de mettre des moyens pour une fois.
Nous avons confirmation de la création d'une base militaire aux
alentours du hameau de Razaslje, juste en dessous du versant sud de
la montagne de Bjelasnica, sur un plateau situé à environ 1570
mètres d'altitude. C’est l’endroit où était basé le poste de
commandement de notre compagnie, au centre approximatif de notre
zone, deux kilomètres environ au nord de notre poste section. L’idée
va être de monter des rangées d'Algeccos1
pour le casernement de l’ensemble du personnel de la
compagnie, le tout étant sécurisé par une enceinte de sacs à
terre, des barbelés concertina et un poste de garde. Les Ageccos
seront acheminés par hélicoptère, accroché par des élingues sous
un Puma2
.
Les rotations seront nombreuses. Je suis presque heureux de revoir de
près ces hélicoptères, d'entendre le bruit familier des rotors et
des pales qui fendent l'air. Ils me rappellent certaines manœuvres
dans mon ancien régiment, à forte composante aéromobile,
spécialisé pour le combat anti-char. On élinguait notre jeep
équipée d'une colonne de tir Milan3
sous l’hélicoptère, toute l’équipe embarquait et on nous
déposait quelques kilomètres plus loin sur une autre position pour
poursuivre les opérations. La grande nouveauté c'est qu'il y aura aussi plusieurs
groupes électrogènes pour nous fournir de l’électricité
24h/24h, donc de la lumière et du chauffage, ainsi qu'un bloc de
sanitaires doté d’un système d’alimentation en eau pour des
douches, des lavabos et des WC. Ce sera le grand luxe en comparaison
avec ce que l'on endure depuis plusieurs semaines. La création de ce
camp va avancer très vite. Dès la mi-novembre, les sections
envoient chaque jours des hommes disponibles pour aider à la mise en
place. Comme beaucoup de mes camarades, je passe plusieurs journées
à remplir des centaines de sacs à terre qui vont servir à protéger
l’enceinte et le poste de garde. Ce travail n'est pas très
gratifiant mais il est indispensable. On va aussi dérouler des
centaines de mètres de barbelés pour protéger l’enceinte des
intrus. Très rapidement, le camp prend forme et il est prêt à être
investi par nous tous. Il est donc principalement constitué par
plusieurs rangées d'Algeccos de couleur blanche estampillés UN, un
peu comme une ville avec ses rues et ses maisons. Notre section se
voit attribuer la première rangée, une sorte de rue numéro un. Il
y aura six hommes au maximum par Algecco car il n'y a pas
beaucoup de place à l’intérieur. Nos malles avec nos effets
personnels sont remontées du poste section. Au moment de
l'investigation c'est l'effervescence. On arrive relativement bien à
s'entendre sur la place qui nous convient. Il y a des petits lits
superposés et nous sommes plutôt à l’étroit. Cela n'est
pas très grave en soi, on se tiendra chaud , d'autant qu'il y a
aussi des convecteurs électriques pour le chauffage. Ici, fini les
interminables corvées de bois. Le monde moderne nous a rattrapé. On
continuera à dormir dans nos duvets complétés avec un sac à
viande en polaire pour avoir le plus chaud possible. Chacun
installe ses petites affaires du mieux qu'il peut. Je ne me souviens
plus très bien comment on lavait notre linge mais une chose est sûr
c'est que ce n’était pas souvent… Il est alors agréable de
retrouver de véritable WC et des douches. Mais ce sera contrôlé
car l'eau stockée dans des citernes est rationnée, chaque section
aura un ou deux jours attribués par semaine pour l’accès
aux douches. Chacun fera l'impossible pour éviter de manquer ce
jour de bénédiction purificateur. Pour les repas, une grande tente
militaire a été dressée en guise de réfectoire. Une équipe de
cuisiniers préparera chaque jours des repas chauds pour l'ensemble
du personnel présent dans le camp. Cela sera très appréciable
après les tambouilles improvisées dans les postes section. Il y
aura aussi trois ou quatre Algeccos spécialement
assemblés ensemble pour constituer ce qui nous servira de foyer et
de lieu de détente. Deux
ou trois autres grandes tentes seront montées à l’entrée, près
du poste de garde, pour servir de garage aux mécanos qui
entretiennent nos VAB. Dans ce camp, nous allons vivre au rythme des
tours de garde et des patrouilles à l’extérieur. Mais nous n'en
avons pas fini avec nos postes sections. Malgré la neige et le
froid, il faudra continuer à tenir ces positions. Elles seront
tenues pendant tout l'hiver par une équipe de cinq ou six
hommes, à tour de rôle, durant quatre ou cinq jours. Il faudra donc
organiser des relèves avec du ravitaillement. Sur place, les tours
de garde continueront inévitablement. Tant que les VAB peuvent
circuler sur les pistes, tout sera assez simple. La neige va alors
sérieusement compliquer les choses. Heureusement, on nous fourni
quelques VAC4.
Mais pas suffisamment pour assurer touts les déplacements. Et
voilà que l'on perçoit nos skis, sortis d'un container. Certaines
patrouilles ainsi que relèves de poste vont se faire à ski. Nous
nous réjouissons de cette perspective. Enfin quelque chose de
plaisant à l’horizon , car le ski c'est bien une de nos bonnes
raisons d'exister dans les chasseurs alpins. Les premières tempêtes
de neige ne se font pas attendre. Le vent souffle comme jamais et la
neige tombe le plus souvent à l’horizontale. Du jamais vu.
Il peut y avoir des congères impressionnantes alors que les crêtes
des montagnes sont littéralement pelées. L'isolement menace le
camp. Une des priorités va être de maintenir ouverts en permanence
le col ainsi que la route qui mène à Sarajevo. Certains jours se
sera particulièrement compliqué. Très souvent les véhicules
s'enlisent et restent plantés dans la neige. Il faut alors plusieurs
heures pour les sortir de là. L’accident nous guette sans cesse
sur ces pistes enneigées et affreusement glissantes. Par conséquent,
très rapidement, la plupart des véhicules restent cloués au camp.
Seuls les VAC peuvent circuler en toute sécurité. Certains
d'entre-nous reçoivent une formation ad hoc pour piloter cet engin.
Ce n'est pas difficile en soi et c'est même presque amusant car il
est très maniable. Malheureusement il est sans doute un peu trop
fragile pour nous. Il n'est pas blindé ce qui n'est pas très
rassurant. On peut y atteler un module pour transporter une dizaine
d’hommes. J’apprends très vite à piloter ce VAC mais j'aurais
peu l'occasion de pratiquer cet exercice. Cela m'importe peu car je
préfère de loin les déplacements à ski. Aussi je ferai tout mon
possible pour intégrer et encadrer chaque patrouille qui devra se
faire ainsi. J'attends ce moment avec impatience. Pour l'instant,
nous n'avons fait que vérifier notre matériel, chaussés et faits
quelques glissades autour du camp. Les tours de garde s’enchaînent
inexorablement. Les nuits sont particulièrement longues, que l'on
soit sentinelle ou chef de poste. Mais désormais, nous avons la
satisfaction de pouvoir nous reconditionner rapidement dans le
confort tout relatif que nous offre ce camp. Lorsqu'on s'en éloigne,
il nous apparaît alors comme une sorte de base lunaire, planté là
au milieu de nulle-part. Havre de paix surréaliste ressemblant à
une base scientifique de l'Antarctique. C'est cela, nous faisons
parti d’une expédition scientifique sur les Monts Igman… Nous
allons tester notre résistance au froid en terrain hostile durant
tout un hiver. Le climat est très capricieux. Un jour c'est la
tempête et le lendemain il fait soleil. Mais le vent glacial devient
une constante. La neige peut fondre vite mais elle finit toujours par
transformer les pistes en bourbier. Tant que c'est possible, on se
déplace en VAB. Je suis régulièrement désigné pour escorter le
groupe du commandement qui fait la liaison à Sarajevo. Il fait
froid, il y a un peu de neige et la route qui descend dans la cuvette
de Sarajevo est particulièrement glissante, donc dangereuse. Même
si je commence à bien connaître cet itinéraire, il n’en demeure
pas moins qu’il faut redoubler de prudence pour rester sur la route
et ne pas disparaître dans un ravin. Sur certaines portions de cette
itinéraire, il faut serrer les fesses. La neige a recouvert
Sarajevo. La population de la ville doit terriblement souffrir dans
ces conditions. Les infrastructures ont été détruites, il n'y a
plus d’électricité ni d'eau courante pour ses habitants. Mais
avec l’arrivée du froid et de la neige, les combattants semblent
s’être endormis et tombés en hibernation. Tout semble alors
étrangement calme en comparaison avec ce qui se passait quelques
semaines auparavant. On n'entend plus que très rarement, de façon
isolée, le crépitement de tirs à l'arme automatique ou
d'explosions d'obus de mortier. En passant à proximité de la piste
d’atterrissage de l’aéroport, étonnement, on aperçoit un
avion russe de type IL-76 immobilisé dans le champs en bout de
piste. Curieusement, il est posé là, sa carlingue à même le sol,
sans train d’atterrissage apparent. Étrange vision de cette avion
insolite qui restera immobilisé à cet endroit pendant longtemps. On
apprend que son train d’atterrissage c'est pulvérisé au moment où
il a touché le sol. L'avion, alors dans l'impossibilité de freiner,
a terminé sa course rectiligne le nez dans la terre en bout de
piste. L'avion était-il sans doute trop chargé ou son train
d'atterrissage était-il défectueux? On ne le saura jamais vraiment.
Ainsi, désormais, chaque fois que nous allons à Sarajevo, nous
pouvons contempler cet avion abandonné là. Je prendrais le temps de
le photographier sous différents angles.
1Bungalows
de construction modulaire
2Hélicoptère
de transport
3Missile
léger Anti-char
4Véhicule
à chenille adapté pour se déplacer sur la neige et muni d'une
lame à l'avant la dégager
Mise en place des Algeccos sur la base |
Camion embourbé dans la neige |
Portique à l'entrée du camp |
VAC sanitaire |
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